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L'histoire de l'ARES est calquée sur l'évolution de
l'Esplanade depuis la reconstruction de ce quartier qui, de militaire,
passe en zone urbaine proprement dite.
L'ARES naît en décembre 1964 de la volonté d'une
poignée d'habitants, rassemblés par Jean-Marie LORENTZ,
pour faire face aux problèmes posés par l'opération
Esplanade alors dans sa phase initiale. Elle affirme d'emblée
que les Esplanadiens ont un intérêt matériel et
moral à se saisir de tous les problèmes relatifs à
leur quartier pour y apporter des solutions par eux-mêmes ou
via les instances compétentes.
Pendant les dix premières années, la vie de l'ARES est
basée sur le seul bénévolat qui permet de développer
en priorité des actions relatives au cadre de vie et des
activités de loisirs pour
tous. Peu à peu, elle met en place les outils indispensables
à son action : un Comité de Direction représentatif
des divers quartiers de l'Esplanade, unefeuille mensuelle diffusée
dans toutes les boites aux lettres du quartier qui deviendra l'ARES
FLASH. Chaque mois, ils rythment encore à ce jour le
fonctionnement de l'Association. L'acquisition de locaux, type mille
club, favorise son développement concrétisé entre
autres par l'ouverture d'une Halte-Garderie
en mai 1971. Cette première décennie est marquée
par une forte action sur l'urbanisme - l'ARES plante 11 peupliers
d'Italie au Rond-Point de l'Esplanade - par la volonté d'animer
l'Esplanade - L'ARES organise les premiers jeux esplanadiens le 19
juin 1966.
Et par un souci affiché dès le départ de s'occuper
des enfants et des jeunes du quartier - l'ARES crée en avril
1974 l'activité " Bébés nageurs " et, avec des
bénévoles, réhabilite une maison forestière
servant de base aux jeunes -.
L'ARES bénéficie dès le 1er janvier 1975 d'un
agrément par la Caisse Nationale d'Allocations Familiales lui
conférant la qualité de Centre Socio-Culturel et lui
ouvrant droit à des subventions publiques. L'embauche de professionnels
salariés et l'accord par la Municipalité de 800m2 de
locaux supplémentaires favorisent son développement.
Au cours de cette deuxième décennie, l'Association accueille
au total une quarantaine d'activités
dans tous les domaines et pour toutes les catégories
d'âge dont ARESTEL, le précurseur de la télématique
en Alsace. L'une de ses activités phare est l'Ecole
de Musique qui a depuis acquis une notoriété
incontestable dans la Communauté Urbaine. L'extension de son
action aux services des familles n'a pas atténué pour
autant sa virulence dans la défense du cadre de vie : l'ARES
avec les Esplanadiens s'oppose à la construction d'une tour
au Rond-Point de l'Esplanade et obtient l'annulation du permis de
construire le 25 novembre 1982.
Bien reconnue dans ce quartier de plus de 13 000 habitants, l'accentuation
sociale de l'action de l'ARES est la marque de la troisième
décennie. Elle résulte de la prise en compte approfondie
des problèmes des familles en difficulté, mais aussi
de l'extension de la mission de l'ARES à un quartier sensible
contigu, le quartier Vauban /Cité Spach. L'équipe professionnelle
se diversifie et se spécialise (animateurs/jeunes, conseillère
en économie sociale et familiale), Les bénévoles
sont toujours actifs, engagés aussi dans l'élaboration
de nouveaux projets. L'extension de son champ d'intervention se concrétise
par la construction de deux bâl;timents : le
Tambourin (1989), salle de spectacle qui favorise une action
culturelle de proximité, et la Turbulette
(1993) domaine de la petite enfance, Halte-Jeux et Crèche
Familiale.
L'ARES remplit simultanément deux missions, celle de l'Association
qui agit pour le cadre de vie du quartier et celle du Centre socio-culturel
qui propose des services aux habitants. Tous deux contribuent conjointement
et en partenariat avec les autres acteurs du quartier à créer
les conditions d'un équilibre social à l'Esplanade et
au quartier Vauban Cité/Spach.
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